En janvier, on a abouti à Las Vegas avec le groupe. VEGAS BABY!! C’était une surprise, on ne s’y attendait pas et surtout on ne savait pas à quoi s’attendre… et c’était un voyage tout simplement fou et rempli d’excès, comme on les aime!
Jour 1 : L’inimaginable
Tant qu’à être à Vegas, pourquoi ne pas utiliser le moyen de transport par excellence, le Party Bus! On déambulait dans les rues planes et sèches, surplombées de palmiers. Tout en dansant sur Viva Las Vegas d’Elvis, en sirrotant un champagne, on ne lâchait pas des yeux le soleil nu dans le ciel bleu… quasiment indécent. Honnêtement, j’avais juste hâte de sortir, de mettre le nez dehors en janvier sans me le geler.

Crédit: Fotografika
En mettant les pieds sur la Strip j’avais l’impression d’être un pion. Comme si la rue était une planche de jeu de société. La différence avec les petits hôtels rouges du Monopoly, c’est que les hôtels, les bâtiments sont immenses. Comme cloné, chaque hôtel possède quelque chose de distinct, une architecture grandiose mais copiée, un peu cartonnée. C’est facile de se laisser impressionner, voyons ch’tu rendus à Paris moi-là? Ben non 400 mètres plus loin me v’là à Venise. Ben oui, les gondoles dans l’hôtel pi toute. On dort l’autre bord de la rue à Rome, c’est pas pire non plus, le ciel est tout le temps beau.
On est allés admirer le ciel tomber, dans (évidemment) la plus grande roue du monde, le High Roller. Un bar ouvert à près de 170 mètres du sol, ça donne une brosse pour le moins vertigineuse! Je me souviens les couleurs, le ciel était imprégné de chacune des couleurs des grands hôtels: rose Flamingo, jaune Bellagio, bleu Cosmopolitain, orangé Paris, vert MGM, mauve Linq.

Crédit: Fotografika
Jour 2: L’apothéose
Temps libre! On se perd dans le blanc de nos draps pendant une bonne heure, pour ensuite déjeuner sur le pouce en déambulant dans les rues calmes de Vegas, l’oiseau de nuit. On rejoint le groupe qui a enfilé ses lunettes de soleil, qui lève le menton au ciel pour faire face au soleil, qui marche tranquillement les mains dans les poches, qui rougit devant le trop de peau des mannequins brésiliennes et qui se laisse entraîner dans le Roller Coaster New York New York. Une virée complètement disjonctée, où on s’est magané les amygdales, où on s’est fait venter le toupet et pomper le coeur. On s’est ensuite laissé surprendre par un mini-putt endiablé à saveur de Kiss et de Gin tonic, suivi d’un buffet de tacos à volonté. La journée pourrait avoir l’air d’être terminée, mais il ne faut pas de laisser tromper.

Crédit: Laura Maltais-Provençal
Ce qui nous attendait nous a tout simplement menés au comble de l’hystérie. Le groupe se retrouve bien aligné sur les sièges rouge velours du Colloseum, tout juste capable de rester assis. On a les mains moites, on a peine à réaliser ce qui s’en vient. Puis les premières notes se font entendre, le rideau s’ouvre et la grande, la majestueuse Céline commence à chanter The Power of love, c’est pas compliqué j’étais abasourdie! Céline est magique, au-dessus de tout ça. Tout en étant comme l’étoile la plus brillante du ciel, simplement inaccessible, j’avais l’impression qu’elle répondait à mes Je t’aime Céline! Pi à mes tatas faits du haut du balcon. Ça a été l’un des meilleurs spectacles que j’ai vus de ma vie, j’ai tremblé, j’ai pleuré, j’ai chanté, j’ai dansé et j’ai crié (beaucoup).

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Jour 3: Symbiose
Au troisième jour, on s’est réveillés la voix rouillée en fredonnant les classiques dorénavant imprégnés dans nos cerveaux flottant sur un nuage. Une crêpe chaude dans une main et un café dans l’autre, on ne veut encore une fois rien manquer. On longe encore la Strip, je pense qu’on pourrait la marcher de long en large des dizaines de fois sans jamais avoir tout vu.
Le groupe se sépare en deux. L’un ira creuser des trous dans la rocaille au volant d’une pépine (pourquoi pas?) et l’autre ira découvrir les revers du vieux Vegas, dans les profondeur du kitsch, des flamants roses, des cowboys, des boutiques attrape-touristes et des Elvis sous toutes les formes.
Puis, était venu le temps de se mettre beaux: kits qui fittent, noeuds papillons, talons hauts et rouge à lèvres, rien de trop beau! On a rejoint le groupe qui s’était aussi mit sur son 36 pour repartir à bord du fidèle Party Bus, encore une fois rien de trop beau! Le groupe se dépose au Hyde du Bellagio pour un 5 à 7 qui nous en a mis plein la vue et les papilles. On y a dégusté les meilleurs cocktails devant un spectacle à couper le souffle de l’immense fontaine. Nous étions déjà envoûtés par le luxe et l’opulence de ce début de soirée. Le groupe s’est ensuite dirigé vers le restaurant Fix pour un généreux repas rempli de rires et de souvenirs. Le groupe plus soudé que jamais a terminé la soirée, la dernière au Vista Cocktail Lounge. On a laissé le diable entrer dans la place, on a carrément mis le feu! Si vous connaissiez le groupe, vous comprendriez à quel point il est sympathique voire magnétique.

Crédit: Laura Maltais-Provençal
C’est les yeux petits d’avoir trop profité, les pieds endoloris d’avoir trop dansé et le coeur débordant de reconnaissance (et de tequila) qu’on a repris l’avion le lendemain matin. Le froid nous attendait à bras trop grand ouverts et on a quitté le groupe avec une tonne de fous rire et de nouveaux souvenirs, et ce, plus soudés que jamais.
Laura
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