BIEN-ÊTRE VOYAGE

Prendre le temps des îles

On est partis sans plan précis. On voulait voir les fameuses îles dont tout le monde parle, mais on voulait aussi passer du temps avec la famille Grenier. Tout ce qu’on savait, c’est qu’on voulait prendre notre temps. C’est dit. Je pense que j’ai assez écrit le mot « temps » en trois phrases. Mais vous comprenez son importance.

On a roulé, roulé, on s’est arrêté à Fredericton juste pour voir, pis à Charlottetown pour manger les meilleures patates frites et enfin arrivés à Souris, on s’est étendus sur une plage en attendant la fin du soleil. Ça sentait les vacances.

Le bateau nous attendait au milieu de la nuit, on s’est endormis et je me suis réveillée juste à temps pour voir le soleil se lever. À ce moment précis, j’ai ressenti beaucoup de paix, partout en moi.

C’était le matin à Havre-aux-Maisons et on a enfin pu se prendre dans nos bras, déjeuner ensemble, visiter la maison et  avoir encore envie de dormir. On a visité notre première plage, on s’est reposés puis on s’est encore reposés.

Le lendemain et la journée d’après on s’est réveillés tranquillement, moi en regardant mes photos, lui en lisant des articles de journaux. Certains matins, on avait envie d’aller courir, d’autres de faire du vélo. Ce n’était jamais trop planifié, juste un peu. On a pris le temps de jouer avec les filles, de flatter le chien, de bien déjeuner.

On avait mis le cadran à 5 h. C’était mardi matin, on avait rendez-vous avec l’aube. Ou plutôt, le Souffle de l’Aube, un spectacle de danse contemporaine. C’était magique.

On a passé l’après-midi à dormir et lire sur la plage de Sandy Hook. On y est retournés marcher jusqu’au bout le samedi suivant. Ça valait la peine.

On s’est fait prendre par la pluie en vélo sur la 199, avec un vent de dos, heureusement. C’était un beau moment.

Et il y a eu la soirée en amoureux à flirter avec le Vent du large et les paroles de Ryan Kennedy, au Vieux Treuil. Le plus beau cadeau.

On a passé des débuts de soirée incroyables avec eux à la plage. À l’heure où tout le monde part, sans trop comprendre pourquoi. J’ai parlé de tout et de rien avec ma cousine. Mais surtout d’Instagram.

Ils nous ont cuisiné des moules, des pétoncles, du saumon fumé. Presque des vrais Madelinots. Tout était savoureux. On a aussi mangé beaucoup de melon d’eau. Un souvenir qui va rester.

Le vendredi, l’Ile d’Entrée nous attendait. La famille au grand complet. Il manquait juste le chat et le chien.  On avait l’impression d’être à une autre époque. Loin de tout. On a fait un pique-nique dans le pâturage communautaire, on s’est rendus au sommet de Big Hill. Il faisait chaud, il ne ventait pas. Une température rare aux Îles, semblerait-il. Le vent du retour en traversier a fait du bien. On a profité du soleil, on était juste assez brûlés.

On a goûté à la bière locale, mangé des guédilles de homards, monté des buttes, fait la tournée de phares, fait la vaisselle avec la plus belle vue.

Aussi, on a trouvé que les autos roulaient vite, plus vite qu’on s’imaginait. On ne comprenait pas pourquoi.

Et on est retournés à la plage célébrer les 6 ans de mariage de nos parfaits hôtes. On a fait un gâteau pour les 2 ans de Lou et on a réussi à prendre une photo avec Violette, ma filleule. Elle n’aime pas beaucoup ça. Je peux la comprendre.

 

On est revenus heureux, reposés, amoureux et prêts à prendre le temps aussi chez nous, à Limoilou.

Nos moments préférés aux îles 

Un énorme merci à la Famille Grenier. On vous aime tellement. Surtout Marlow.

Sarah xx

You Might Also Like

No Comments

    Leave a Reply