Ce soir-là de décembre, j’étais dans mon bain. Je sais, encore. Je lisais enfin le livre du HYGGE de Meik Wiking. On y parle de chandelles allumées, de luminaires, d’amitié, de bouffes réconfortantes, de vêtements, de musique pis de voyages. Pis là, j’ai eu envie, vraiment envie, de visiter Copenhague, pis après Stockholm. Deux jours plus tard, mes billets d’avion pour Londres étaient réservés. J’irais « mieux vivre la méthode danoise » avec mon Londonien / Beauceron préféré en janvier.

Fin de journée à Londres, près de Trafalgar Square
« Passer du temps avec les amis proches »
Je partais seule, mais j’allais visiter les meilleurs locaux. Jean-Michel, le voisin de la Beauce, celui que j’allais chercher tous les matins avant de prendre l’autobus. Celui avec qui je m’amusais à prendre le thé d’après-midi et faire des chorégraphies sur « Do You Believe in Love » de Cher. On avait 13 ans. Je savais que je passerais du bon temps avec lui et son mari, Fernando.
Nos 3 moments «HYGGE» de la semaine
- Les bouffes parfaites aux restaurants ( Berber and Q Shawarma Bar dans Exmouth Market pour goûter le Moyen-Orient et Dishoom dans Shoreditch pour savourer l’indien)
- La soirée « on commande du coréen ( On the Bab- Koreen Street Food ) et on écoute un film »
- La fois où Jean-Miche m’a offert de la mise en plis dans le salon de coiffure de Fernando. (ESHK) Se faire jouer dans les cheveux à Londres quand tu passes ta semaine avec une tuque sur la tête ce n’est pas désagréable. Encore merci mon ami.

« On the Bab- Koreen Street Food » Une fois au restaurant et une fois à la maison 🙂

Mes hôtes / guides / locaux préférés
Mon moment le plus « HYGGE » du voyage au Pub The Castle Islington
Je vous le résume en une publication sur les réseaux sociaux qui veut toute dire :
« La fois où les cousines décident de visiter la même ville, la même semaine et sans le savoir. L’histoire d’une soirée parfaite avec un pubquiz, un peu de bière, une Roumaine, des leggings, du HYGGE, pis un fan des Saisons de Claudine. Londres, on t’toujours autant. »
Cette nuit-là, je n’arrivais pas à dormir tellement j’étais heureuse, sans souci et remplie d’amour. Je vous le jure.

Cette soirée…
Et il y a tous les autres moments où il y avait « réconfort de l’âme » en « passant par l’absence de contrariété » parce que c’est aussi ça le « HYGGE ».
- Les courses sur le bord du Regent’s canal
- La Milk stout et la pizza indienne au Create Brewery seule en lisant le Pouvoir du Moment présent.
- Les marches dans Hyde Park et Victoria Park
- La visite au Tate Modern suivie d’un lunch au Borough Market
- La croisière sur la Tamise entre Greenwich et Westminster
- Le latte au Ace Hôtel dans Shoreditch (j’y passerais mes grandes journées à lire et à travailler)

Crate Brewery

Victoria Park

Tiens, le Big Ben
Un peu, beaucoup de musique
J’ai eu envie de mettre une trame sonore à mon voyage. Une musique lente. Il s’appelle Gregory Allan Isakov. Un ami me l’a fait découvrir une semaine avant de lire son nom dans mon livre du « Hygge. » Il n’y a pas de hasard. J’étais déjà amoureuse de cet artiste.

Je pense que j’étais en train de me dire « Londres, je t’aime »
Je n’étais pas à Copenhague, mais j’étais à Londres et câline que j’aime cette ville. J’y suis revenue le cœur léger et prête à me rappeler de tous ces moments «Hyggeligt » quand tout ira un peu moins comme sur un nuage.
No Comments