BIEN-ÊTRE

Mon téléphone pis moi. Presque inséparables.

Je ne sais pas pourquoi je n’y ai pas pensé avant : mon téléphone. Cet objet qui me suit presque partout. Ça fait peur. Je ne sais pas trop comment, mais je sais que j’ai envie d’écrire sur le fait que c’est devenu un problème. Je réalise que ça affecte ma concentration au quotidien. Dans le genre que je n’arrive plus à suivre une conversation sans y jeter un œil.

Pis des fois, je me demande comment j’aurais fait pour écouter un cours à l’université. Parce qu’en 2007, j’écrivais mon premier texto pis c’était tellement long. J’étais loin de rafraîchir ma page pour connaître le nombre de « j’aime » et de passer le temps avec Pinterest.

Je sais qu’il ne faut pas se coucher en regardant son écran et qu’il est préférable de méditer 5 minutes en se réveillant que de publier une photo sur Instagram. C’est plus fort que moi et j’ose croire que ça me fait du bien. Je suis encore déchirée à savoir ce qui est bon et ce qui est mal dans l’utilisation de mon téléphone. Dans une relation de couple, un petit mot du genre « je pense à toi », ça passe, mais quand tu commences à régler 8 problèmes dans la journée, tu as aussi le temps de vivre des émotions inimaginables. Pis ça je sais que c’est mauvais.

Et quand tu as toujours ton téléphone avec toi pis que tu décides de ne pas répondre parce que ton cours de yoga commence, ça peut créer l’inquiétude. C’est tannant. Ça me donne juste le goût de lancer l’objet presque sacré au bout de mes bras. Heureusement, ça ne m’arrive pas souvent. Pis vous le savez que je n’oserais jamais faire ça. Mais des fois, ça me fait juste tellement de bien de le mettre en mode avion pour un après-midi en randonnée pédestre. C’est grave d’en arriver là.

D’un autre côté, il me permet de voir des photos récentes de ma filleule, de me donner le goût de voyager, de suivre un événement en direct, ça fait mon bonheur. Mais pour le reste comme attendre impatiemment un message ou se sentir obligé d’y répondre parce que la personne sait que tu as VU le message, ça m’affecte plus que je pense. Et que dire du téléphone quand je suis sur la route. Et j’y suis souvent. Sans y toucher nécessairement il est là et il dérange. Dernièrement, je me suis parlé et je sais que je dois l’ignorer. C’est presque gênant, mais je doute que je sois la seule. C’est triste.Avec @dezjeff au Parc national de la Jacques-Cartier.

S’il y a une chose pour laquelle je rends grâce à mon téléphone, c’est bien l’appareil photo. J’ai l’impression que tout devient photogénique et que tout peut devenir beau. Éditer mes images est maintenant devenu un petit bonheur quotidien.  Après, l’idée de pouvoir partager sa passion avec une communauté comme Instagram ne fait qu’augmenter mes envies photographiques. Tiens, j’ai le goût de saluer mon ami @dezjeff qui m’inspire par sa créativité et sa gentillesse et de vous inviter à regarder mon coup de cœur télévisuel Tamy USA qui va à la rencontre d’Instagrameurs à travers les États-Unis. Disons que ça reste dans le thème du téléphone/ prolongement de soi.

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Sommet du sentier la Scotora- Parc national de la Jacques-Cartier.

Sur la route en Chaudière-Appalaches.

Reste à voir si je vais trouver une façon de me détacher tranquillement. Du moins, à l’occasion. Je suis consciente de cette dépendance. Ok, le mot est peut-être fort, mais je crois que j’ai déjà un bout de fait. Mon travail ne me permet pas d’être déconnectée et ce n’est pas ce que je souhaite. Chose certaine, je vais continuer le yoga (sans téléphone) et je devrai m’imposer davantage le « mode avion ».  Pis là j’ai juste le goût de prendre une grande respiration et de ne plus toucher mon téléphone de la journée. Juste avant, il me reste à répondre à deux, trois messages et à aimer quatre, cinq photos. 😉

Sarah xx

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