ÉVÈNEMENTS

Coupe Rogers: Une fois dans sa vie, au moins!

Aller à la Coupe Rogers à Montréal, ce n’est pas seulement aller à un tournoi de tennis. C’est sentir une ambiance, écouter l’écho des innombrables balles qui frappent les raquettes et les courts sur la vingtaine de terrains qui bordent le stade Uniprix, et ressentir l’atmosphère survoltée d’un endroit où tout le monde semble respirer le tennis. À vivre une fois dans sa vie, au moins.

Pour ma part, c’était une deuxième expérience à la Coupe Rogers. La première fois, c’était en 2009, et je garde un souvenir impérissable de mon périple montréalais – surtout parce que j’avais rencontré l’un de mes joueurs préférés de l’époque, le grand Russe Marat Safin.

Le numéro 8 mondial Rafael Nadal durant son match de deuxième tour. Photo Anne-Sophie Gobeil

Le numéro 8 mondial Rafael Nadal durant son match de deuxième tour.
Photo Anne-Sophie Gobeil

Cette fois, question de ne rien rater, j’avais mes billets pour deux sessions : mardi soir et mercredi matin. Je m’étais dit que les chances de voir un maximum de têtes de série étaient grandes, puisque nous assisterions aux matchs de deux moitiés de tableau distinctes –aucune chance de voir jouer le même joueur deux fois. Malgré cela, je ne m’attendais jamais à voir autant de joueurs d’exception! En moins de 24 heures, j’ai vu jouer trois des «Quatre Fantastiques» (ou, si vous préférez, du «Big Four») du tennis masculin : Novak Djokovic, numéro un mondial, Andy Murray, son nouveau dauphin au classement, et Rafael Nadal, l’Espagnol aux neuf titres (un record) à Roland-Garros. J’ai aussi pu assister aux matches de Milos Raonic, la coqueluche canadienne et de Kei Nishikori, quatrième joueur mondial, en plus de voir s’entraîner le cinquième joueur au monde Stanislas Wawrinka et la légende australienne Lleyton Hewitt. Mais quel alignement de rêve! 😀

Le numéro 4 mondial Stanislas Wawrinka à l'entraînement. Photo Anne-Sophie Gobeil

Le numéro 4 mondial Stanislas Wawrinka à l’entraînement.
Photo Anne-Sophie Gobeil

Comme je vous l’ai dit, on ne va pas à la Coupe Rogers seulement pour voir des matches –parce que des fois, on s’entend, les matches sont plates. On va à la Coupe Rogers pour se promener sur les terrains d’entraînement, où on peut glaner des autographes des joueurs, voire prendre des photos avec eux. Pour sentir la frénésie du tennis qui prend possession de la place. Pour s’amuser avec les différentes activités au programme (comme vérifier la vitesse de son service –je n’ai pas essayé, vu ma force herculéenne, j’aurais battu tout le monde! 😉 ). Et aussi, avouons-le, pour se sentir un peu big shot au milieu des stands de commanditaires tous plus huppés les uns que les autres.

En plus, la Coupe Rogers est un événement « vert » : tout est compostable ou recyclable, jusqu’à la vaisselle. On vous fournit même votre aller-retour : avec votre billet, vous avez accès à tout le réseau de la Société de transport de Montréal, que ce soit en bus ou en métro.

La seule chose qui manque pour en faire un événement parfait, ce serait un toit au-dessus du stade Uniprix. La pluie a joué les trouble-fête durant toute la semaine, et ce serait dommage de voir de tels retards s’accumuler dans les prochaines années. Mais bon, c’est le jeu… et il en vaut largement la chandelle!

Anne-Sophie

La mascotte de la Coupe Rogers, Smash. Sympathique, non? Photo Anne-Sophie Gobeil

La mascotte de la Coupe Rogers, Smash. Sympathique, non?
Photo Anne-Sophie Gobeil

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