Au boulot, j’organise des voyages pour les autres. Pour des journalistes, des blogueurs, des pigistes. J’essaye de bien faire les choses et de penser à tous les détails. J’aime ça et c’est plus simple pour tout le monde.
Quand vient le temps de mes vacances, c’est différent. Je laisse beaucoup de place à l’improvisation et je me dis souvent « on verra ben ». Je vous partage ma façon de planifier sans trop planifier avec les bons et les mauvais côtés. Pis j’ai aussi envie d’ajouter quelques photos.
Juillet 2015. Les premières vacances avec le copain. On privilégie le camping au Québec. En mai, les destinations sont choisies et les sites réservés. Je me trouvais déjà tard et les places étaient limitées. Mais on était heureux pis on avait quand même hâte. C’était réglé : la Côte-Nord, Charlevoix et la Mauricie nous feraient rêver cet été.
Mi-Juillet. On décide de passer un peu de temps au chalet des beaux-parents dans le Bas-St-Laurent avant le grand départ. Je découvre la traverse Rivière-du-Loup/St-Siméon pour se rendre à Tadoussac. Parfait pour entamer le séjour en amoureux. Quelques semaines avant, je réserve une activité de kayak de mer avec les baleines. On avait deux activités à l’horaire. Ce mot que je préfère bannir de mon vocabulaire en vacances. Parce que ça sonne la presse et le stress. No No No.
La veille du départ, je prends le temps de revoir mes réservations, relire les informations pertinentes et regarder l’itinéraire sur une carte. Tout est en ordre. On pense qu’on a tout ce qu’il nous faut pour se faire à manger, dormir, pis rire un peu. On n’avait pas fait de liste, je n’avais pas regardé dans le sac du copain. On n’avait pas planifié les repas. Ma belle-mère a insisté pour nous donner un steak d’orignal et du bon pain de Kamouraska. On s’entend que ça ne se refuse pas. Le dimanche matin on est parti sous la pluie, l’auto ben remplie avec un Belge qui faisait du pouce, la veille, à St-Jean-Port-Joli. Il avait partagé le repas et le déjeuner avec la famille. Je savais déjà que ce séjour serait presque parfait. Je vous partage mes « à refaire » pis mes « ah, j’aurais du y penser, je suis ben tata »
Ce que nous allons refaire
- Apporter un livre et passer l’après-midi dans un café parce qu’il pleut;
- S’informer au bureau d’information touristique pour une plage et tomber follement amoureuse des dunes de Tadoussac;
- Se faire un pique-nique avec les produits du terroir de la région;
- Apporter des vieux disques pis écouter ça ben fort les fenêtres baissées;
- Se faire des déjeuners improvisés en regardant les baleines; (Merci Cap-de-Bon-Désir)
- Porter des bottes de randonnées presque en tout temps. (J’ai réussi à convaincre le copain d’en acheter. Il m’a remercié presque deux fois)
- Porter une casquette (tellement parfait pour rouler les fenêtres baissées). Je ne peux pas croire que je viens de découvrir toutes les joies de ce chapeau;
- Visiter plusieurs fois l’épicier du coin ( Comme une routine de vacances)
- Faire du camping au Québec (J’aime autant ça que l’an dernier-lire mon article)
Ce que nous ne ferons plus
- Oublier son maillot de bain en vacances
- Ne pas apporter assez d’eau pour une randonnée à l’Acropole-des-Draveurs
- Oublier les linges à vaisselle (Dire que j’avais tout le reste pour bien laver)
Au retour, nous avions une journée de préparation avant nos 3 jours de canot-camping dans le Parc national de la Mauricie. Cette fois, on avait tout pour le camping sauvage pis on était ben fiers de nos nouveaux équipements (la hache, le couteau Suisse, les pastilles pour l’eau du lac). On a juste oublié de regarder la carte avant de partir. Résultat: on est arrivé au mauvais accueil, on avait plus de réseau pour rejoindre les amis et on a fait attendre tout le monde durant 1 h 30. J’étais gênée. Je pense que je me sentais un peu trop en vacances.
Lundi, de retour au travail, j’avais une demande pour l’organisation d’une tournée de presse de 3 jours en plein air. Elle sera parfaitement planifiée. Ou presque. Je vous le dis.
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