BIEN-ÊTRE

Histoire de peurs. 3 craintes à surmonter en 2015.

Hier, en parlant de mes descentes en ski de fond, mon beau-père me demande pourquoi j’ai si peur ? Prendre deux minutes pour y penser et réaliser que tu ne sais pas pourquoi tu capotes juste à l’idée de n’avoir plus de contrôle dans la piste, mais que pour lui c’est du gros bonheur et de la liberté. Honnêtement, je peux fouiller dans mon passé et trouver tout plein de raisons, mais la réponse est officiellement : je ne sais pas. Plate, mais réaliste.

J’ai envie d’avoir moins peur pis de foncer plus. Évidemment, je n’ai pas peur de tout, dans le genre je ne sors jamais de la maison. On se comprend. En 2015, je me concentre sur 3 de mes peurs. Des craintes qui peuvent sembler ben ben niaiseuses, mais je m’assume, je suis une peureuse.

J’ai peur de conduire à Montréal. Ça fait dix ans que je parcours les routes et j’aime conduire. Sauf que, quand je m’imagine dans la grande ville avec des piétons à la dizaine pis des conducteurs pressés, j’ai des sueurs dans le dos.  Cet été, j’ai vraiment envie de me rendre plus loin que le IKEA et de rouler dans la métropole. Pas seule pis planifié tout devrait bien se passer.

Été 2015. Ma voiture pis moi: chez toi.

Été 2015. Ma voiture pis moi: chez toi.

J’ai peur de décevoir. J’aime faire plaisir. En donner juste un peu plus pour être appréciée. Hélas, il arrive que j’oublie quelque chose, que je repousse une tâche, que je dise des mots de trop. Quand ça arrive, j’angoisse, je deviens triste, voire agressive. En 2015, je sais que je vais décevoir, mais je ne veux plus me mettre autant de pression. Un simple mot qui peut faire bien des dégâts.

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La presse de vouloir recevoir parfaitement.

J’ai peur de ce qui va trop vite. Surtout, de perdre le contrôle. En ski, c’est ma principale béquille et c’est tellement tannant. Cet hiver, je veux me faire confiance et me laisser aller. On me donne des merveilleux conseils, il ne reste qu’à les mettre en application. Facile à dire ? IIIII bo boy. Mon patois en cas de doute.

Parce que quand ton copain, en te voyant descendre les pistes un peu, beaucoup, maladroitement, te lance que tu es la plus belle peureuse qu’il connait, ça réconforte la fille qui ressemble à une grand-mère en manque d’équilibre. Ok. On n’est pas tous nés avec des skis dans les pieds. Je garde espoir.

Se faire confiance dans les pentes.

Se faire confiance dans les pentes. Souvenir d’une sortie féerique à la Station touristique Massif du Sud.

J’ai tout de même confiance. Il y a quelques années, j’ai vaincu une grande peur. Celle des animaux empaillés. J’ai travaillé sur moi et maintenant mes amis n’ont plus besoin de mettre un drap sur leur trophée de chasse en ma présence. Pour ce qui est d’y toucher, c’est une autre bataille et j’abdique.

Je n'ai plus peur!

Je n’ai plus peur!

Pis des fois, je pense que j’ai juste peur d’avoir peur.

Sarah

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