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L’énigmatique Lana Del Rey

Lana Del Ray

Image crédit

Lana Del Rey me fascine.

Elle est un peu comme mon plaisir coupable car, d’une part, elle a des airs de poupée pop où l’on questionne son authenticité et, d’autre part, elle démontre son talent et sa voix hors du commun dans les chansons qu’elle écrit et interprète.

Synonyme de contraste

Elle se décrit comme une « Gangsta Nancy Sinatra ». Elle semble souvent tout droit sortir d’un film avec une robe inspirée des années 50, les yeux tracés d’un long trait noir avec un air de femme fatale nonchalante. Mais cette allure s’accompagne de tatouages « Trust no one » sur la main droite et « Paradise » sur la main gauche. Ajoutons le fait qu’elle s’entoure d’hommes soit très tatoués, soit beaucoup plus vieux qu’elle ou de purs motards qui démontre son côté rebelle. Elle écoute Elvis Presley mais apprécie également le rap de Azealia Banks (mélange de M.I.A et Nicki Minaj). Ce mélange d’ancien et de moderne, de classique, de hip-hop et de rock se fait sentir dans ses chansons. Sa grande étendue vocale imprègne ses chansons qui semblent toutes tirées d’une bande sonore de film.

Ses paroles abordent parfois des sujets sombres comme le danger et la mort et parfois des sujets plus clichés comme le sexe ou l’argent. Ses chansons sont empreintes à la fois de métaphore et de poésie : «Walked into the room you know you made my eyes burn (…) Money is the anthem of success » et peuvent quelquefois être vulgaires :  «In the Land of Gods and Monsters I was an angel looking to get fucked hard». Le leitmotiv de Lana Del Rey alias Lizzy Grant : « Live fast. Die young. Be wild. And have fun. »

Sur scène

Lana semble étrangement introvertie, presque inconfortable. Devant un Centre Bell presque complet en mai dernier, je fus surprise de constater son manque de présence sur scène. Malgré qu’elle écrit ses chansons elle-même, elle ne semble pas les vivre, comme si sa tête était ailleurs…

En vidéo

Lana Del Ray s’implique énormément dans ses vidéoclips pour lesquelles elle est la réalisatrice. Elle a même produit un court-métrage « Tropico » en 2013 qui la met en scène dans le rôle d’une stripteaseuse au visage tatouée entourée de gangsters latinos. Certains ont critiqué ce film de renforcer les stéréotypes, mais Lana a répondu qu’il s’agit d’une version d’elle-même…Elle se voit comme une danseuse nue dans le sud des États-Unis? Pourtant elle a grandi à New York…Avec Lana Del Rey, il ne faut pas chercher à comprendre, il faut simplement se laisser porter par son art… La controversée chanteuse se décrit comme « an unusual girl, my mother told me that I had a chameleon soul. No moral compass pointing me due north, no fixed personality. Just an inner indecisiviness that was as wide as wavering as the ocean. And if I said that I didn’t plan for it to turn out this way I’d be lying- because I was born to be the other woman. »

Elle reste encore incomprise surtout quand elle mentionne « I wish I was dead already » ou « Feminism is just not an interesting concept. »

Bref, je continue d’aimer Lana Del Rey pour son côté non conventionnel et pour sa créativité malgré ses vidéoclips provocateurs! Je suis curieuse de voir où sa carrière la mènera, mais je crois bien que l’on n’a pas fini d’entendre parler d’elle!

Elle sera au Centre Bell le 4 juin prochain. Serez-vous au rendez-vous?

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