BIEN-ÊTRE

Pourquoi j’ai envie de me réveiller

Salut novembre. Je sais, ce n’est pas le mois le plus sexy du calendrier. Pourtant, je l’aime bien. C’est juste que le matin, tsé quand il fait noir, mon lit je l’aime bien aussi. Peu importe le mois, on dirait que j’ai souvent hâte de me réveiller. C’est un peu n’importe quoi dit comme ça, mais, honnêtement, quand j’ai réalisé la chose, j’ai voulu comprendre. Vous savez que j’affectionne particulièrement les listes, pis celle-là me tient particulièrement à cœur. C’est beaucoup tout ce qui fait que j’aime le mois de novembre, pis le mois de juin, pis avril. Tu comprends ce que j’insinue.

Salut novembre.

J’ai envie de me réveiller, parce que déjeuner est un moment de joie. Honnêtement, je mange pratiquement toujours la même chose. (Surtout depuis mon histoire de nutritionniste) mais je trouve ça bon. Je déjeune au bureau tout en répondant à mes courriels. Oui, ça demande de l’organisation, toutefois, ça me permet d’être plus productive. Bon, il a toujours un collègue qui trouve que ça sent trop les toasts, mais comme je fais le café tous les matins pis que je n’en bois même pas, tu comprends que… sans commentaire.

J’ai hâte de me réveiller pour écouter la radio. Pis si ce n’est pas la radio, c’est une playlist. Chez mon copain, c’est du classique. On dirait que je n’arrive pas à travailler, sans musique, sans bruit. Je sélectionne selon mon humeur du moment, je change au gré des rencontres et des saisons. Ces temps-ci, je redécouvre la Ici Radio-Canada, Première. Un gros coup de cœur pour l’émission Plus on est de fous, plus on lit! Ce n’est pas gênant, j’ai lu plus que jamais durant les dernières semaines. (Alors que lire un livre par mois était dans mes À faire de 2014- je vous reviens avec ça). L’idée c’est de se faire plaisir.

J’ai envie de me réveiller, parce que je sais qu’aujourd’hui, je reçois la vidéo finale de mon gros projet réalisé l’été dernier avec une équipe de tournage. Bref, c’est un peu pour vous dire que j’adore mon boulot. Si ce n’est pas une réunion avec des collègues, une soirée au restaurant avec un journaliste, le lancement d’une nouvelle bière, c’est autre chose de tout aussi passionnant. Jeune, je me questionnais sur l’importance du bonheur au bureau. Disons que depuis plus de 5 ans en tant que jeune professionnelle, j’ai obtenu ma réponse. Tu te rends compte que tu passes beaucoup de temps dans une semaine, un mois, pis une année à faire ce qui te fait vivre.  Pis ici, le vivre, je trouve qu’il prend tout plein de sens.

Le 5e gala des Grands Prix du tourisme de la Chaudière-Appalaches que j'organisais.

Le 5e gala des Grands Prix du tourisme de la Chaudière-Appalaches que j’organisais.

J’ai envie de me réveiller, parce que je vais courir 5km sur mon heure de lunch. J’aimerais vous dire qu’on est plusieurs collègues à enfiler nos souliers de course le midi et que mon parcours est bucolique. Toutefois,  vous aurez compris que ce n’est pas tout à fait ça. Pas grave, je cours seule dans les rues d’un quartier résidentiel et après je ne prends même pas ma douche. Ouachhh, je sais.  Merci les lingettes. (Je suis consciente que  le fait de ne pas avoir de douche à son bureau en effraie plus d’un) Je me dis que c’est le gros bon sens et la sérénité que me portent ces quelques pas m’empêche de suer. OK, je rêve.

J’ai envie de me réveiller parce que je vais peut-être recevoir un message de mon copain qui va me dire. « Je te trouvais belle ce matin… j’aurais aimé passer plus de temps avec toi » Ça arrive et souvent au bon moment. Rien de trop intense, simplement l’équilibre que je recherchais. En language masculin, ça voulais probablement dire « Je te trouvais belle ce matin… il me semble qu’on aurait pu refaire l’amour »

J’ai envie de me réveiller parce que je vais faire un Facetime avec ma filleule.  Pas avec elle directement. À voir la photo, vous vous doutez qu’elle n’a pas encore commencé à me raconter ses histoire de cœur. Disons qu’elle vit à Terre-Neuve. C’est loin, pis je m’ennuie d’elle et de ses parents. Malheureusement, on ne prend pas assez le temps. (C’est dans ma liste des À faire de 2015) J’ai envie qu’elle me reconnaisse la prochaine fois qu’elle va me voir, qu’elle se familiarise avec ma voix.

Bébé Violette

Bébé Violette

Tout ça. Des petites ou des grandes choses qui font que lorsque je ferme les yeux, dans mon lit, ou dans celui d’un inconnu (pas si inconnu) j’ai hâte au prochain jour de novembre. Pis de janvier pis beaucoup de juillet.

Alors bon matin!

Sarah.

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