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Gravity: Retomber les pieds sur terre

 

Capture d’écran 2013-10-30 à 16.16.37

Presqu’un mois après sa sortie, le film Gravity du réalisateur mexicain Alfonso Cuaron, a effectué tout un décollage et a séduit le public. Le réalisateur James Cameron en a fait l’éloge et de nombreux astronautes ont souligné le réalisme du film. Plusieurs rumeurs courent même au sujet de potentielles nominations aux Oscars, notamment pour les catégories meilleure actrice et meilleur film, des exploits jamais encore atteints pour un film de science-fiction.

En 2 lignes

Une mission dans l’espace tourne mal. Une astronaute néophyte (Sandra Bullock) tente de revenir sur terre, avec l’aide d’un astronaute vétéran (Georges Clooney) sur le point de prendre sa retraite.

Une mission visuelle réussie

Si vous devez voir un film en IMAX 3D, c’est celui-ci. Les capacités technologiques à reproduire parfaitement la réalité sont à couper le souffle. Campés dans leurs sièges, les spectateurs ne ressentent aucune barrière physique et baignent littéralement dans l’espace. On flirt avec le vertige plusieurs fois durant le film.

Sandra Bravo Bullock et George Lightyear Clooney   

Bullock est peut-être perdue dans l’espace, mais elle sait très bien où elle amène les spectateurs : la panique – le calme, la volonté – le lâcher prise, la vie – le deuil… Ces contrastes renforcent son jeu. Elle nous fait oublier quelques écarts de conduite sur sa filmographie et nous rappelle son talent.

Clooney, quant à lui, est plutôt effacé. Même les grandes étoiles d’Hollywood ne peuvent pas toujours briller. Toutefois, on peut apprécier sa prestance naturelle qui nous fait penser à un certain Buzz Lightyear. Il s’agit peut-être d’un choix de direction, mais sa performance est…prudente.

«Cuaron, we have a problem.»

Les faiblesses du film résident définitivement dans le scénario. On tente d’ignorer une panoplie de clichés qui testent, un à un, notre implication dans l’histoire. Et comme si le défi n’était pas assez grand, on assiste à une suite (une trilogie !) d’événements catastrophiques, chaque fois plus grave et important que le précédent.

Coups de cœur 

Les plans-séquences, la pause fœtus et la réplique «No hablo chino».

En résumé

On applaudit la technologie.

On salue le jeu de Sandra.

On ferme les yeux sur quelques passages du scénario.

It’s a wrap, JP.

Joyeuse Halloween

P.S. En cette journée d’Halloween, je vous laisse sur un extrait du film Hocus Pocus. Les soeurs Sanderson sont les meilleurs alliées pour cette journée! D’ailleurs, la version québécoise de notre enfance est si difficile à trouver…

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