FOODIE

Des facteurs substantiels

resto_logo      Il fallait y aller, après autant de publicités en faveur de ce super concept provenant des Rocheuses. On s’attendait à du cuistot d’ailleurs, de la Colombie-Britannique dans nos assiettes. À tout, sauf à un peu de rocailles dans notre première expérience au restaurant Le Bureau de poste.

      L’emplacement est idéal, le décor est unique. La place sent le bois et la chaleur d’un chalet. On étouffe un peu sous un plafond de bois et de poutres. Mais c’est authentique rare comme installation, bâtie par des vrais passionnés et des réels connaisseurs. Une bande de francs amis qui rentrent de leur long voyage dans l’Ouest. Ils ont laissé la trace de leur amour pour le snowboard. Des planches à roulettes comme abat-jour, des autocollants comme tapisseries. Même les pompes à bière sont des roues de skateboard.

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      Bref, on arrive à l’avance et la queue est déjà longue devant le restaurant. On va au long bar derrière lequel passe la lumière, c’est joli. Une dame est assise seule à une table de six, deux amis discutent autour de quatre places vides. Dommage! En attendant, on paie une bière aux cuisiniers tellement on approuve ce concept parfait.

C’est jeune, unique. Le menu est varié, turbo abordable parce que tout le monde a 4,95$ pour une petite assiette bien assaisonnée et rafraîchissante que je garantis à ton goût. Une bonne bouffe qui prouve que bien manger ne rime pas avec se ruiner, du fastfood qui goûte santé. Ça rappelle la simplicité de l’endroit et la volonté de l’équipe, un petit chose qui garantit le succès de la place.

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      On nous demande trois fois si on a payé nos bières au bar. On répond trois fois, mais on aimerait ça ne pas avoir à le faire. Notre table est débarrassée une assiette à la fois pendant que la dame est toujours assisse à sa table de six. Et dehors, la queue s’allonge. Les tables devraient pouvoir se séparer. Les gens devraient pouvoir rentrer plus vite, surtout que l’hiver va finir par arriver et l’après-ski ne se passe jamais sur les pentes enneigées.

Il ne suffit pas d’inspirer les Rocheuses, faut inspirer le professionnalisme aussi. Pas de poil dans les assiettes,  de serveuses un peu craintives, de bières qui mettent du temps à être servies. Prochaine fois, un tout autre rendez-vous hivernal. On veut une équipe rodée avec l’âge et la maturation, encore plus de chaleur pour un endroit qui démontre déjà un potentiel incroyable. Nous reviendrons, fidèles au poste.

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