LECTURE

Tatiana: le communisme, la guerre et les histoires de coeur

J’ai une confession à vous faire. En fait, c’est pas tant une confession qu’une révélation un peu coquine à mon sujet : côté lecture, je peux être vraiment romatico-kétaine. J’ai des moments de pure kitsherie…et je m’assume. Ces petits instants de laisser-aller cucu ont souvent lieu quand mon horaire est vraiment intense, que je suis stressée et que mon cerveau n’arrive pas à décoder une phrase, si elle a plus que 20 mots.  Et donc, par souci de rester quand même alerte et de m’instruire un peu, je lis des livres historiques qui comportent une belle histoire d’amour. Aujourd’hui, je vous parlerai donc d’un petit bijou du genre, soit Tatiana par l’auteure Paullina Simons. C’est LE roman parfait à lire sur son patio ou mieux dans son hamac (si vous êtes de ces chanceux qui en ont un), quand on veut s’éloigner du compliqué de la vie.

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Résumé :

L’histoire se déroule à Léningrad. En plein communisme. Nous sommes en juin 1941, et la Deuxième Guerre mondiale commence en Russie. Une famille, les Metanov, vivent tous les six dans deux pièces. Ils sont chanceux. Ils partagent le reste de l’étage avec d’autres familles, mais ce n’est pas tout le monde qui a leur fortune : tous n’ont pas une porte. Au début, la guerre semble très loin. On tombe en amour et on travaille à l’effort de guerre. Et puis, le fils Metanov disparaît, les grands-parents quittent Leningrad, c’est l’hiver, c’est la famine, c’est la guerre à Leningrad, c’est la fin…la fin de la Russie telle qu’elle était depuis la révolution de 1917.  Mais bon! Je vous rassure tout de suite, le gars pis la fille finissent ensemble malgré tout ça!

Personnages :

Tatiana : jeune femme de 16 ans qui a encore un pied dans l’enfance.  Tatiana est naïve, fidèle, aimante et toujours prête à se sacrifier pour ceux qu’elle aime.

Alexandre : jeune officier de l’Armée Rouge de 22 ans.  Il cache un douloureux secret qui guide chacune de ses décisions, chacun de ses pas.

Dasha : Sœur de Tatiana, elle est de sept ans son aînée. Dasha rêve de mariage et d’amour et compte bien arriver à ses fins avant la fin de la guerre.

Dimitri : ami d’Alexandre, Dimitri est soldat dans l’Armée Rouge.  Il connaît le secret d’Alexandre et s’en sert contre lui de manière égoïste.

On aime :

–       que l’auteure ait vécu dans la Russie communiste dans un deux pièces, comme les personnages du roman. Ça donne vraiment de la crédibilité aux scènes du quotidien.

–       que l’histoire soit racontée du point de vue des Russes. C’est rare. Il y a plein de films ou de livres qui ont été faits sur la Deuxième Guerre mondiale et c’est toujours du point de vue des Américains, des Allemands et parfois, des Anglais. Après tout, ce n’était pas plus rose en Russie.

–       que les droits aient été achetés pour en faire une production cinématographique!!!!

C’est sexy parce que :

–       sous les dessous quelque peu stéréotypés de l’histoire, on découvre des personnages vraiment attachants qui grandissent au fil du récit.

–       l’acteur qu’ils pressentissent pour faire Aelxandre est nul autre que Alex Pettyfer, le dude qui jouait dans Magic Mike. (pas Channing Tatum, l’autre).

–       c’est une histoire d’amour pas très conventionnelle qui donne des scènes inusitées et inattendues..Grrr!!

Bonne lecture!

Camille xxx

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3 Comments

  • Reply
    Catherine Dallaire
    février 3, 2014 at 2:17

    J’adore ce que tu écris, en rêgle général, tu écris toujours sur des sujets que j’aime, dont cet article sur un livre (et une série) vraiment excellents et l’article que tu viens de publier sur le Chardon et le Tartan!

  • Reply
    Le chardon et le tartan: Wild and sexy! | Les Rockalouves
    février 3, 2014 at 1:34

    […] ai déjà fait part de mon petit plaisir coupable pour les romans historiques un peu kétaines dans mon billet sur le livre Tatiana. Par souci de continuité, je me suis dis que ce serait bien de parler du champion, selon moi, de […]

  • Reply
    Les perroquets de la place d’Arezzo ou l’art de faire de la littérature gentille | lesrockalouves.
    octobre 18, 2013 at 3:26

    […] ça finit pas toujours bien (lire ici que ce n’est pas de la littérature bonbon comme Tatinana ), mais que c’est bien meilleur pour le moral que de la littérature jujube surette (comme […]

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