J’ai grandi sur le bord de la mer. Chez nous, les activités hivernales se passaient sur la glace avec une bonne paire de patins (souvent la paire trop petite de ton grand frère). Ce n’était donc pas naturel, pour notre famille, d’enfiler les skis et de partir descendre les pentes.
C’est surtout après avoir rencontré mon amoureux que j’ai eu envie de skier. Lui, il a grandi près de Bromont et il a skié une bonne partie de son adolescence. Comme chaque année je lui casse les oreilles avec la célèbre phrase « cet hiver, j’ai envie de faire plus d’activités extérieures pour aimer la neige », il m’a offert une journée de ski à Bromont pour mon anniversaire.
J’étais super excitée à l’idée de skier, enfin. J’étais aussi plutôt nerveuse. Je n’ai jamais été une grande amoureuse des sensations fortes. Comprenez-moi bien, la vitesse, les hauteurs et les montagnes russes ne m’attirent pas vraiment.
Cap vers la montagne !
C’est donc remplis d’enthousiasme (et de peur, pour ma part) que nous sommes arrivés à Bromont par une magnifique journée de février.
J’ai commencé à déchanter lorsque j’ai enfilé mes bottes de ski. Comment allais-je faire pour marcher (et ultimement skier) avec ces choses inconfortables aux pieds ?
On s’est ensuite dirigés vers la pente-école. Au bout de quelques heures, de plusieurs chutes et de bons mots de mon amoureux, je me suis enfin sentie prête pour descendre ma première pente.
Première erreur: oublier de descendre du remonte-pente une fois arrivée en haut de la montagne. Ici, c’est mon orgueil qui en a souffert. Ma descente a été marquée par deux énormes chutes. Quand ça commençait à aller trop vite, je paniquais et je me laissais tomber. Ce n’est sûrement pas la méthode recommandée par les professionnels ! Après ma deuxième chute, je me souviens avoir enlevé mes deux skis au beau milieu de la pente et d’avoir rampé vers le côté. Effrayée, je voulais me coucher en petite boule et rester là pour le reste de la journée. Après avoir écouté les encouragements de mon copain, j’ai remis mes skis et j’ai continué à descendre, très très très lentement.
Ce fut une journée remplie de plaisir, de rire, de peur et d’ecchymoses. Après cette expérience, j’ai décidé de prendre une petite pause du ski alpin. La raquette et le ski de fond me semblent de très bonnes options plus sécuritaires pour profiter de l’hiver !
La grâce et l’élégance que je n’aurai jamais. via GIPHY
Pour vous éviter de vous faire mal ou de vous ridiculiser comme moi, je vous propose cinq petits trucs pour une première journée de ski réussie.
5 conseils pour apprendre à skier
1. Savoir se relever, c’est important!
Parce que c’est certain que vous allez passer une bonne partie de votre première journée de skis sur les fesses, prenez le temps de savoir vous relever. J’avoue que ça peut avoir l’air simple, mais se remettre debout chaussée d’une paire de grosses bottes et de deux grands skis, ce n’est pas si facile.
2. Soyez accompagné par une personne en ski
Ah ! Voyez-vous, mon formidable amoureux a depuis quelques années troqué les skis contre la planche à neige. Lorsqu’il a tenté de m’apprendre à skier, on a trouvé ça plutôt difficile de ne pas avoir les mêmes équipements. Ça a donné lieu à plusieurs « regarde la madame là-bas, fais comme elle ! »
3. Avant de descendre les pentes, assurez-vous de savoir freiner
Ma plus grande erreur. Celle qui m’a fait manger de la neige à plusieurs reprises. En ski, c’est plutôt facile d’apprendre à accélérer, c’est quand vient le temps de freiner que ça peut se compliquer. De grâce, ne faites pas comme moi, sachez freiner ou du moins ralentir avant de descendre votre première pente.
4. Ne pas se comparer
Voir un enfant de 4 ans sur des skis, passer à côté de soi à grande vitesse, ça peut être démotivant. Essayez de ne pas trop vous comparer. Dites-vous que c’est plus facile pour certaines personnes et que ça fait moins mal de tomber de 3 pieds de haut.
5. Pas de place pour la peur
Alors voilà, descendre une pente de ski pour la première fois, ça peut faire peur. Malheureusement, l’hésitation et le manque de confiance, c’est souvent ce qui brise toutes les notions apprises. C’est normal de tomber, de se relever et de recommencer. Ça fait partie de l’apprentissage.
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