BIEN-ÊTRE VOYAGE

Dans ma valise, j’apporte…

Les vacances, période de lassitude où le rythme ralentit, la routine prend une autre signification si ce n’est que l’apéro de 4 heures. Moment de détente qui permet de recharger la batterie, de construire de beaux moments en famille, des souvenirs mémorables au bord de l’eau, à la découverte, ou pas de nouveaux endroits.

Le changement et l’ajustement se font à tout moment dans une vie familiale, en ce moment, je tente de rendre notre vie plus douce, plus calme, un peu plus «slowtoute». Les vacances font partie du virage parce que notre vie, elle peut être plus calme, plus lente. Dans les préparatifs de ces vacances tant attendues pour leur nature reposante, planifiées à l’avance afin d’être plus zen, arrive le moment de la préparation, les bagages. D’un seul coup, une montage de sacs s’accumule, ne rien oublier, as-tu la liste? Non, pas celle-là, l’autre! Et finalement, dans la voiture, as-tu apporté ça? Ah zut!

Doux, calme, lent.

Cette année, plus forte de mois en mois de mon expérience de gestionnaire familiale, j’ai développé des petites stratégies qui rendent ce moment moins stressant, plus lent et qui évite d’arriver en sueur et frustrée dans une voiture pleine en soupirant (bon, ce n’est pas si magique, mais ça peut certainement aider).

Liste incontournable

La liste, astuce des plus évidentes, mais clairement la plus efficace pour l’organisation familiale. Son seul défaut; devenir parfois interminable, se divise difficilement et demande une revérification absolue. Ma stratégie est donc de faire deux listes. La première est séparée en trois parties (ou quatre, dépendant du voyage et de la destination) : petit, nous, autres. La deuxième, c’est ce qu’il y a à faire avant le départ (les poubelles, arroser le jardin, fermer l’eau etc). Elles se partagent toutes les deux très bien. Aux minimum deux semaines d’avance, je détaille la liste des besoins de chacun, en plus de ceux qui appartiennent à tous. Les tâches se partagent ainsi plus facilement, permettant de diviser la liste logiquement. Parce que là repose toute l’astuce: ne pas devenir la Présidente directrice en chef des bagages de la maisonnée!

J’essaie donc de rendre notre petit humain plus autonome, de le faire participer à la préparation et de faire confiance à ses choix. Du haut de ses deux ans et demi, il est bien fier de choisir les six t-shirts qu’il portera. Il se sent aussi responsable des jouets qui lui tiendront compagnie. Même si, je l’avoue, je tente (parfois) de guider ses choix, je tente de voir tout le positif que cela lui apporte de participer aux préparatifs, de se sentir considéré dans ses choix. De plus, puisque la vitesse n’est pas nécessairement au rendez-vous, on doit commencer d’avance, ce qui diminue la pression du « dernière minute ». Ce temps occupé à responsabiliser Mini et à lui faire prendre conscience, chéri le récupère en productivité avec sa partie de la liste, et j’apprends à lâcher prise sur la survérification et à faire confiance!

Les petits sacs, à la tonne. Cette astuce concerne les voyages en voiture, car les bagages d’avion représentent une toute autre sorte de valise. Le classement par catégorie des effets devient vraiment plus efficace avec de nombreux petits contenants/sacs/valises qu’un seul qui comporte tout. Arrivé à destination, on s’y retrouve plus facilement, encore une fois, Mini se sent investi d’une mission pour tout transporter en plus de pouvoir rapidement retrouver ce qu’il désire sans que le reste devienne chaotique. Les derniers longs week-ends où j’ai tenté de faire tenir le tout dans le moins de sacs possible, j’ai passé un temps fou à tenter de retrouver un objet précis et à tout remettre en place une fois la découverte effectuée. Farniente et facilité, je vous choisis pour mes vacances!

Lentement mais sûrement

Planifier le temps de le faire. Partir en vacances, c’est excitant, on a hâte d’y être, de se vautrer dans une routine aussi lente qu’éphémère, mais rien ne presse d’y être. Afin d’en profiter au maximum, nous avons passé trop de temps à courir afin de partir le plus rapidement possible, de subir un stress inutile. Cette année, pas d’avion, donc rien ne presse. Commencer d’avance, à la veille d’un départ, les bagages s’achèvent, nous arriverons à destination lorsque nous y serons… Petit homme prendra son rythme lui aussi, du moins pour la prochaine semaine!

Une fois les bagages bouclés, les listes validées et l’itinéraire bien déterminé, trois constats s’imposent :

  • Ode à la lenteur, n’est doux le temps que lorsqu’on ne tente pas de tout contrôler; lâcher prise.
  • Il y a des bébés et des enfants partout dans le monde, on devrait trouver un moyen de combler ses besoins n’importe où.

Le dernier constat est celui de mon bel homme, même si on a oublié quelque chose, avec un passeport et une carte de crédit,  on s’en sort généralement bien…

Avec autant de simplicité, tentons de rendre les vacances douces, il suffit juste d’arriver à partir!

Mariève

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