Mettre la pédale douce sur l’usage quasi-systématique de produits cosmétiques aussi chers qu’inefficaces, nécessité ou effet de mode ? Sans aucun doute une nécessité réelle que nombre de détracteurs s’attachent à transformer en phénomène éphémère.
Armée d’une motivation sans faille, j’ai décidé de sauter le pas… ou plutôt le fossé ! (dans un premier temps avec l’argile dont je vous parlais le mois dernier, ici). Car avant de me convertir à la slow cosmétique, mes deux pieds étaient solidement enracinés dans le monde dangereusement toxique des composants chimiques ! Je vous vois devenir vertes face à ce raz-de-marée qui remet en cause votre rituel beauté… Pas de panique. Commençons par le B.A BA. La slow cosmétique, quèsaco ?
La paternité de ce mouvement militant revient à Julien Kaibeck, curieux et amoureux de la beauté et des cosmétiques naturels. Son dada ? L’aromathérapie dont il prêche la bonne parole en France et en Belgique.
Dans les grandes lignes, la slow cosmétique consiste à prendre soin de soi en respectant 3 commandements :
- Connaitre sa peau
- Faire appel à son bon sens
- Répondre à une certaine éthique
En d’autres termes, si vous décidez de vous aventurer sur cette terre inconnue, vous devez être capables de décrypter votre peau via une bonne connaissance de son fonctionnement et l’identification de ses besoins. Pourquoi ? Car une lecture correcte de sa peau est l’assurance de la chouchouter comme il se doit, et de la rendre réceptive aux soins sur-mesure que vous lui apporterez.
Votre jugeote sera une alliée incontournable. Elle vous permettra d’apporter à votre peau ce qu’elle réclame RÉELLEMENT, tout en développant un œil critique sur la panoplie de produits lancée par les marques de cosmétique. La slow cosmétique encourage une cosmétique plus raisonnable et moins trompeuse, car derrière les promesses surdimensionnées de certains produits se cachent des actifs obscures et agressifs. Il s’agit donc de ne pas basculer du côté obscure de la force grâce à votre capacité à décrypter les étiquettes, et à juger des effets néfastes de certains composants.
Gardez en tête que les produits de beauté doivent répondre aux besoins sans en créer de nouveaux. De prime abord, une subtilité évidente mais pourtant si souvent exclue de nombreux raisonnements. La dimension éthique de la slow cométique est également primordiale. Il s’agit d’intégrer dans sa routine beauté des produits de beauté qui s’inscrivent dans le respect de la Nature et de l’Homme.
Une vision sur toile de fond verte-écolo qui laisse sur le carreau tous les ingrédients potentiellement polluants mais également ceux issus de la chimie de synthèse et de la pétrochimie. HOURRA ! Il faut dire qu’avec le recul, étaler des dérivés de pétrole sur notre bouille a quelque chose d’incongru et d’effrayant, non ? 🙂
Halte aux idées reçues ! Adopter la slow cosmétique ne nécessite pas de carte Gold, de patrimoine financier astronomique ou d’héritage familial ! De nombreux sites tels que Aroma Zone proposent un large éventail de produits incroyablement peu chers.
Dans mes prochains billets, je vous révèle toutes mes astuces pour devenir une As de la slow cosmétique et comment déchiffrer les messages codés que vous envoie votre peau. Stay tuned !
En attendant, jetez un œil ici pour devenir incollable sur le sujet.
Peace and Rock’n Lo(u)ve
2 Comments
Slow Cosmétique (@SlowCosmetique)
avril 10, 2015 at 6:51Bonjour et merci pour ce chouette article très bien écrit et bien pensé. Peut-être devrais tu quand même penser à expliquer que la Slow Cosmétique c’est aussi une marketplace avec des produits qui portent la Mention Slow Cosmétique. Voir sur slow-cosmetique.com
lesrockalouves
avril 10, 2015 at 3:26Merci @SlowCosmetique, très pertinent 😉